vendredi 26 mai 2017

Homélie du 21 mai 2017

Homélie du 21 Mai 2017
Notre-Dame de L’Espérance (Art et Beauté)

Bonjour à chacune et à chacune d’entre vous.
Je m’appelle Michelle d’Oreye et, comme beaucoup de personnes ici présentes, je fais partie du mouvement international Fondacio.
Je leur demanderai d’ailleurs de bien vouloir rejoindre la chorale à la fin de la messe pour le chant final « Je suis la Lumière du monde ».
Au sein de Fondacio, je fais aussi partie du groupe Art et Beauté qui a organisé l’exposition qui se tient dans la salle haute. On vous en reparlera à la fin de la célébration.
Je suis une épouse, une mère et une grand-mère heureuse.
A titre personnel, je peux aussi vous dire et c’est la toute première fois que je le dis, c’est que je suis une chercheuse de Dieu et de plus en plus amoureuse de Lui, tellement ce que je découvre au fil des années m’émerveille.
Aujourd’hui, bien humblement, je viens vous faire part de quelques réflexions à partir de l’évangile de ce jour.
Jésus dit : «Je prierai le Père, l’Esprit de Vérité demeure auprès de vous et il sera en vous. Je ne vous laisserez pas orphelins, je reviens vers vous. Je suis en mon Père, vous êtes en moi et moi en vous ».
Ce lien très fort, très intime de Jésus avec son Père et avec l’Esprit et aussi de Jésus avec nous me frappe et m’interpelle.
Je pense que c’est grâce à cette union très présente et constante, tout au long de sa vie, que Jésus a pu traverser tout ce qu’il lui a été donné de vivre, surtout lors de sa passion et sa mort sur la croix ?
Jésus a dit : « Je suis la Lumière du monde » (Jn 8-12) et cette lumière intérieure ne l’a pas quitté.

De quoi s’agit-il ? Quelle est cette lumière ?
Dans le langage courant, on parle souvent de lumière : --en parlant de quelqu’un de très intelligent, on dira c’est une lumière, il est brillant.
- ou bien ce texte est lumineux
- ton explication est très claire
- il est rayonnant ou elle est rayonnante
- on parle d’une affaire à mettre en plein jour.

Dans l’Ancien Testament, dès le troisième verset de la Genèse, il est question de lumière : Dieu dit : « Que la lumière soit et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Il y eut un soir, il y eut un matin, jour un. »
Ça me pose question, car les grands luminaires du jour et de la nuit ne seront créés que le quatrième jour.
Quelle est donc cette lumière ?
Dans l’AT, la lumière est un signe qui manifeste quelque chose de Dieu, elle est comme le reflet de la gloire de Dieu.
Qui dit « lumière », dit à l’opposé « ténèbres ». L’ombre n’existe que parce qu’il y a de la lumière. Dieu a bien séparé le jour de la nuit, la lumière des ténèbres.
Ce qui est important de constater, c’est que Dieu n’est pas absent des ténèbres, comme nous le rappelle le psaume 139, chanté à Taizé « La ténèbre n’est point ténèbre devant toi, la nuit comme le jour est lumière ».
Je suis tombée sur un commentaire disant que, dans les ténèbres, dans le shéol, Dieu est présent sans se livrer, il voit sans se faire voir. Je trouve ça très encourageant de se dire que dans nos pires moments d’obscurité, Dieu est présent….même s’il peut paraître absent. Merci Seigneur, de ta présence toujours et partout.
Penchons-nous sur le NT. Quelle est cette lumière ?
Jésus est né. Ne dit-on pas d’un enfant qu’il a vu le jour? Ici on associe la lumière à la vie.
Jésus est venu « illuminer ceux qui se tiennent dans les ténèbres », il est « la lumière qui éclaire les nations ».
Jésus, Lumière du monde, s’est surtout révélé par ses actes et ses paroles : il guérit des aveugles, ressuscite Lazare.
Il dit : « Qui me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ».
Et comment ne pas penser à la Transfiguration  « son visage commença à rayonner comme le soleil, ses vêtements devinrent éblouissants de lumière »….. On a l’impression que les apôtres n’ont pas assez de mots pour décrire ce qu’ils ont vu.
Quelle est cette lumière ?
Ce sont des théophanies c’est-à-dire des manifestations de Dieu.
Saint Jean nous rappelle que « la lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas étouffée. Jean (le baptiste) a rendu témoignage à la lumière, mais il n’était pas la lumière.
Le Verbe est la lumière véritable qui illumine tout être humain. »
Dans les œuvres d’art, que de fois ne voyons-nous pas la lumière irradier du visage de Jésus ou de l’enfant nouveau-né.

Quelle est cette lumière ?

Lumière du premier jour, lumière qui chasse les ténèbres, Lumière qui descend du ciel sous la forme d’une colombe à l’Annonciation et au Baptême de Jésus, Lumière rendue aux aveugles, Lumière qui disparaît et est remplacée  par l’obscurité quand Jésus meurt… Lumière de la Résurrection, le cierge pascal est là pour nous le rappeler, Lumière des langues de feu sur les apôtres et Marie à la Pentecôte… et il y a encore bien d’autres symboles. N’est pas tout simplement Dieu-Trinité ? Mon Seigneur et mon Dieu, Adonaï, Rabouni et Rhua, Père, Fils et Esprit qui viennent  à nous et nous disent : « Vous êtes la Lumière du monde ».

                                                          par Micelle d'Oreye

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